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Notre culture :

La Gastronomie

 

La culture de ces îles est très variée, on a la danse très connue des vahinés [femmes] et des tanés [hommes] dite le ori Tahiti, la marche du feu, le Va’a concours de pirogues, les tatouages maori qui raconte la vie de celui qui se fait tatoué, la production de monoï et de ces parfums grâce à la fleur emblématique le

« Tiaré », les perles de Tahiti ...

La gastronomie polynésienne nous fait voyager à travers différents continents: cette cuisine est un mélange de la cuisine chinoise mais aussi française, ce qui rend les plats exceptionnels.

La cuisine polynésienne possède une méthode de cuisson propre : 

En Polynésie, un repas de fête, tama’ara’a se célébre autour d’un four tahitien : le ahima’a

C’est l’occasion de se rassembler en famille ou entre amis.

Le ahima’a désigne aussi bien la technique de cuisson que le contenu du four. 

Le four est fabriqué à base de pierres volcaniques (nombreuses sur les îles de Polynésie) des troncs et des feuilles de bananier, des feuilles de purau, de la terre et du bois. Chaque élément à son utilité propre :

   - Les pierres volcaniques servent à chauffer les aliments et à les cuire.

   - Les troncs de bananier afin de diminuer la température pour adapter         la  chaleur de la cuisson des aliments.

   - Les feuilles de bananier enveloppent la nourriture avant la cuisson

   - Les feuilles de purau servent à recouvrir les aliments

   - Les bois chauffent les pierres

   - Et la terre pour fermer le four.
Il s’agit bien un four enfoui sous terre pour cuire à l’étouffer!

La veille de la cuisson, il y a une grande préparation des plats.
Il faut des légumes, tels que des carottes, du chou, du uru [fruit de l’arbre à pain], du manioc, du taro, des bananes, des citrons, des oignons, des noix de cocos et des patates douces mais aussi de la viande, principalement du porc et du poulet ainsi que du poisson comme le thon.

Le po'e au lait de coco est fait à base de citrouille ou de bananes plantain cuitzes dans de l’eau bouillante, et égoutter dans une passoire. On y incorpore 2 bols de farine de manioc, un bol d’amidon, un bol de lait de coco et du sucre.
Lorsque le po’e est terminé, il faut les mettre dans les feuilles de bananiers pour qu’il puisse être cuit. Le po’e peut faire partie des desserts car c’est un plat sucré mais lors des repas tahitien, tous les plats sont servis en même temps.

Le Fafaru est un plat à base de poisson, mariné dans le d'eau de mer où a maceré des têtes de crevettes d'eau douce. Il sera servi avec du mitihue [purée de noix de coco fermentée]

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