Ancrée depuis la nuit des temps, la danse conserve un rôle social. Au même titre que la parole ou l'écriture, elle constitue un mode de communication.

Le Ori Tahiti est le terme général de la danse traditionnelle dite aussi le Tamure, qui traduit une relation entre l’Homme et la nature.

C’est un art qui utilise le corps comme moyen d’expression personnelle, accompagné des percussions du To’ere et du Pahu, le rythme et le déhanchement des danseuses sont intiment liés.
La danse traditionnelle est devenue avec le temps l’un des tous premiers vecteurs de l’identité de la culture polynésienne qui a été interdit par les missionnaires à cause de son caractère sexuel. Elle entra dans la clandestinité et réapparue dans les années 50 grâce à certains chorégraphes comme Madeleine Moua et Coco Hotahota, fondateurs du groupe Te Meva.

 

Le Tamure se danse généralement avec des costumes végétaux appelés more, des couronnes de fleurs et les célébres noix de coco en guise de soutien-gorge.

Les danseuses sont appelées vahinés et les danseurs tanés.